segunda-feira, 31 de janeiro de 2011

La carence en oméga 3 favoriserait la dépression

La progéniture de souris nourries avec un régime déficitaire en oméga 3 présente plus de signes d’anxiété et de dépression.


Les poissons gras comme le saumon sont riches en oméga-3. Alors qu’une étude espagnole, publiée récemment dans PLoS One, vient de montrer qu'une alimentation trop riche en graisses trans et en graisses saturées est associée à un risque de dépression plus élevé, cette nouvelle recherche précise encore le lien entre graisses alimentaires et humeur.

Des chercheurs français et espagnols y ont étudié des souris nées de mères nourries avec un régime alimentaire faible en acides gras oméga-3 et alimentées de la même façon.

Ces souris ont présenté des comportements indicatifs d'anxiété et de dépression. Les animaux étudiés avaient des niveaux réduits de plasticité neuronale dans le cortex préfrontal et le noyau accumbens, deux territoires cérébraux liés aux troubles de l'humeur.

« Nos résultats peuvent maintenant corroborer les études cliniques et épidémiologiques qui ont montré des associations entre un déficit en oméga-3 et les troubles de l'humeur », expliquent Olivier Manzoni et Sophie Layé, deux des auteurs de l’étude publiée dans Nature Neuroscience. « Pour déterminer si la carence en oméga-3 est responsable de ces troubles neuropsychiatriques des études complémentaires sont, bien entendu, nécessaires ».

Les oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés que l'on trouve en grandes quantités dans certains poissons gras. Ils sont dits essentiels car le corps ne peut pas les synthétiser. L’alimentation des pays développés est largement déficitaire en oméga-3.

J.I.
Sciences et Avenir.fr
30/01/2011

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